jeudi 27 novembre 2008

LE MARCHE DE L’AUTOMOBILE EN CRISE


Le marché de l’automobile subit fortement les conséquences de la crise financière : chute des ventes, hausse des stocks, prévisions négatives…
De plus en plus, les constructeurs automobiles annoncent des arrêts de production pour plusieurs semaines d’ici la fin de l’année : 500 000 à un million de voitures qui ne sortiront pas des chaînes.

A l’heure actuelle, le marché de l’automobile est en pleine saturation. En Europe, on peut voir que les ventes ont chuté de 14,5% durant le mois d’octobre. Par conséquent, les stocks ne cessent de croître et représentent donc un coût considérable pour les constructeurs.
Par exemple, en France on parle d'un million de voitures en stock. C’est pourquoi on peut constater qu’au dernier trimestre Renault diminue sa production de 25 % et PSA d’au moins 20 %.
Par ailleurs, Toyota a annoncé la fermeture de son site français d'Onnaing pendant deux semaines en décembre, une en mars et une réduction de sa production à hauteur de 20 % pour février. Un ralentissement dans les usines aux États-Unis et au Japon est également prévu.
Des mesures qui viennent après les annonces de chômage partiel chez Opel (filiale de l'américain General Motors), Daimler (Mercedes-Benz) et BMW.

Il en est de même en ce qui concerne Volkswagen et Porsche qui se voient touchés à leur tour.
Malgré une résistance soutenue Volkswagen envisage d'interrompre ses activités pendant trois semaines à Noël sur son principal site allemand, à Wolfsburg. Cette mesure devrait toucher près de 16 000 salariés.
Porsche, le constructeur le plus rentable du monde, prévoit quant à lui sept jours d'arrêt d'ici la fin janvier 2009. Avec 1 541 véhicules livrés au mois d'octobre, ses ventes sont en baisse de 39 % par rapport à octobre 2007. Porsche n'échappe donc pas à la dure crise qui touche le marché automobile. C’est pourquoi le constructeur automobile a indiqué qu'il ne pourrait pas atteindre les 50 % de participation dans Volkswagen cette année. Cela ne signifie pas que le groupe renonce à augmenter ses parts puisqu'il vise toujours 75 % en 2009. Mais aux vues du ralentissement du secteur et de la chute importante du cours de l’action Volkswagen, Porsche préfère alors rester prudent et reporter l’opération pour l’année à venir.

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