vendredi 27 février 2009

LE COLZA CHUTE AVEC LE DOLLAR

La déprime du marché financier continue de s’étendre aux marchés des matières premières. Le colza européen n’est plus compétitif et les producteurs continuent à faire de la rétention.


Le prix des graines de colza est en très net recul. Sur les marchés à terme européens (Euronext), le colza valait 270 €/t en milieu de semaine contre environ 290 €/t la semaine précédente. Ces pertes s’expliquent en grande partie par des facteurs financiers. La morosité économique a une nouvelle fois entraîné les places boursières dans une spirale de baisse, se répercutant alors sur le marché des matières premières. De même que le raffermissement de l’euro face au dollar depuis le 20 février 2009 entraîne une baisse des prix sur le marché européen. Afin de rester compétitives à l’international, les graines payées en dollars doivent céder sur les prix en euros. De plus, la grève en Argentine n’a pas permis de soutenir les cours.

mercredi 25 février 2009

NOUVELLE BAISSE DES TAUX ENVISAGEE PAR LA BCE

Après la décision de la BCE jeudi 5 février 2009 de laisser son principal taux directeur inchangé, une nouvelle baisse est envisageable courant mars.


Aux Etats-Unis et au Japon, les banques centrales ont décidé de fixer des taux directeurs proches de 0 %. La banque centrale d’Angleterre a, elle aussi, diminué son taux directeur de 0,5 point le ramenant ainsi à 1 % le 5 février 2009. Seule la BCE a préféré conserver son taux de 2 %.

Cependant, Jean-Claude Trichet a refusé d’exclure toute possibilité d’une prochaine baisse des taux et a affirmé que le niveau actuel de 2 % ne constituait pas le niveau le plus bas envisageable pour le taux directeur européen. Toutefois, il a exclu la possibilité d’un taux zéro, ne le considérant pas approprié dans la zone euro pour le moment.

Le mois de mars est donc attendu avec impatience par les banques et les marchés dans la mesure où il constitue un rendez-vous important pour la BCE.

vendredi 20 février 2009

L’AFFAIRE MADOFF

Le 11 décembre 2008, Bernard Madoff, célèbre courtier de Wall Street, a été arrêté par le FBI.


Bernard Madoff avait construit sa fortune et sa gloire sur une énorme escroquerie. En effet, par l’intermédiaire de son fonds d’investissement créé alors qu’il n’avait que 22 ans, il gérait des capitaux privés qu’il investissait dans des hedges funds. Le rendement de ses investissements était réputé être largement supérieur à la moyenne. Cela était possible parce que, au lieu d’obtenir des performances moins élevées, Bernard Madoff se servait de l’argent nouvellement investi afin de rémunérer les anciens investisseurs.

Cette arnaque a éclatée lorsque, suite à l’éclatement de la crise financière, de nombreux investisseurs ont demandé à retirer leurs fonds. Madoff s’est alors retrouvé dans l’impossibilité de restituer les capitaux investis. Il en a fait part à son fils qui a alors prévenu les autorités.

Le profil des investisseurs de Madoff était plutôt diversifié puisqu’il était constitué par des institutions financières, de riches particuliers ou encore des fondations. On recense notamment, parmi les investisseurs les plus touchés par cette arnaque, les banques Santander (perte probable de 2,33 milliards d’euros), Natixis (perte estimée à 450 millions d’euros), BNP Paribas (350 millions d’euros), Axa (100 millions) ou encore Dexia (85 millions). L’AMF estime que les petits porteurs français ont perdu environ 40 millions d’euros dans cette affaire.

Des enquêtes sont actuellement en cours pour découvrir si Bernard Madoff a détourné d’autres fonds ou si des complices l’ont aidé dans son escroquerie.